La famille Locke triomphe

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Hé bé. En moins de deux mois, le premier volume de la BD de Joe Hill, Locke & Key, voit ses louanges chantées de tous les côtés…

C’est simple, on n’a pas déniché un seul papier négatif. Comme il y en a beaucoup, beaucoup, on va vous les lister rapidement, avec les morceaux choisis habituels.

Pour commencer, voici l’extraordinaire papier de Geek Magazine, et la non moins extraordinaire note, suivi de l’encadré du dernier Lanfeust Mag :

         
 

On enchaîne avec la chronique longue et élogieuse de Nicolas sur SciFi-Universe (9/10) :

Rapidement, Joe Hill met en place son intrigue en donnant voix à chacun de ses personnages à tour de rôle. La puissance de l’histoire et le suspense ménagé autour de celle-ci par l’auteur n’ont aucun mal à tenir le lecteur en haleine. D’autant plus que les rebondissements vont crescendo jusqu’à un final qui nous laisse dans une attente fébrile de la suite. Malgré ce scénario très bien construit, Bienvenue à Lovecraft se démarque de la production actuelle par la sensibilité dont fait preuve l’américain pour nous dépeindre une famille en plein deuil. […] Alors que personne ne l’attendait, la série Locke & Key fait une entrée remarquée sur le marché français. Récit fantastique palpitant, personnages attachants et graphisme ciselé, Bienvenue à Lovecraft joue déjà dans la cour des grands. On attend donc impatiemment la suite…

Stegg sur Psychovision, avec là aussi une excellente note (8,5/10) :

A travers cette histoire, le scénariste Joe Hill semble vouloir traiter d’un sujet propre au fantastique et déjà bien utilisé : le deuil. Seulement, il l’aborde d’un point de vue plutôt particulier, celui d’enfants et d’adolescents qui ont perdu leur père. C’est donc là que se tient une grande partie de l’originalité de Locke & Key et là où cette BD trouve sa force, la description des tourments qui les touchent n’étant pas simple.

Yann sur Actu SF : « Premier tome et déjà culte ! »

Les dessins sont à l’unisson de l’histoire. Gabriel Rodriguez, par des traits sûrs et des couleurs sombres, donne une ambiance très particulière. Les personnages sont détaillés, notamment dans les visages. Ils ont un petit côté manga mais sans l’exagération de ceux-ci. Le trait est tout en rondeurs et douceurs pour mieux nous surprendre dans l’horreur au détour d’une page. Les flashbacks et les différents arrêts sur images n’ont rien à envier au cinéma du même genre. La rencontre de Joe Hill et Gabriel Rodriguez est une belle réussite et laisse présager d’une série riche et de très bonne facture, que l’on conseille à tout amateur du genre et à ceux qui veulent se faire peur. À ne rater sous aucun prétexte !

Sur le forum d’Elbakin, Zedd dit :

Depuis Courtney Crumrin, je n’avais pas eu un coup de coeur comme ça en comics. La faute à Joe Hill… Alors, Joe Hill, c’est qui ? Joe Hill, c’est personne, Joe Hill, c’est le fils de Stephen King, Joe Hill, c’est l’auteur d’un roman primé, d’un recueil de nouvelles primé et maintenant d’un comics primé. D’ici à ce que Stephen King soit présenté comme le père de Joe Hill, il y a encore quelques années mais le garçon  a du talent, beaucoup de talent. Pour parler du comics maintenant, il se situe entre du Lovecraft et du Poe. En alternant passé et présent, l’auteur nous plonge au coeur d’une famille déchirée par une tragédie passée et une autre, encore à venir. Joe Hill utilise avec une facilité déconcertante des procédés avec lesquels beaucoup d’auteurs se sont cassés les dents. Mieux, le comics monte en puissance jusqu’à la fin de ce premier tome qui vous laissera à bout de souffe. C’est juste brillant et formidable. A lire à tout prix !

Énorme coup de cœur aussi pour WongLi sur Les Chroniques de l’imaginaire :

Dis-donc, Milady va nous en sortir des comme ça tout le temps ? Parce qu’ils vont vite devenir une référence incontournable du comics en France avec des séries comme Locke & Key ou encore Rex Mundi. C’est simple, impossible de décrocher de ce tome bigrement bien fichu. On retrouve Gabriel Rodriguez, dont le trait est à la fois nerveux, assez anguleux et pourtant fin et plein de détails. Il sait comment nous faire plonger dans l’horreur ou, au contraire, sembler nous rassurer pour un moment. On souffle un peu grâce aux pauses dans son dessin. Mais c’est pour mieux nous attirer dans l’abject tout de suite après. Bien sûr, ce dessin sert un scénario à toute épreuve. Joe Hill est un vrai petit génie de la mise en scène. Surtout quand on pense que c’est sa première incursion dans la bande dessinée, mais pas dand le domaine littéraire. Loin d’être une histoire linéaire, on suit plusieurs intrigues, qui se recoupent plus tard. Chacune est complète et ajoute une pierre au tout que forme le tome. Un tome qui présente les personnages, mais aussi leur destin tragique, comme le résumé le montre. Les enfants, qui sont les principaux personnages, possèdent une force phénoménale et l’utilisent à bon escient.

Même son de cloche sur Univers Marvel, le repaire de Neault :

Hill revisite le thème de la maison hantée de manière originale, en y associant un serial-killer et un système de clés et de portes tout à fait prometteur. La narration est remarquable d’efficacité et maintient le lecteur en haleine jusqu’à la fin de ces six premiers épisodes. La partie graphique a été confiée à Gabriel Rodriguez, un dessinateur chilien franchement doué. Le style est doux, très agréable, les décors sont souvent fort beaux et les visages expressifs. Les scènes choc sont bien amenées et les plans se révèlent variés et bien pensés. Difficile donc de trouver le moindre défaut à ce titre percutant et bien réalisé où stress et émotion se côtoient. […] Un nouveau poids lourd chez Milady, un éditeur qui confirme encore une fois la grande qualité de ses adaptations. A posséder absolument, ne serait-ce que pour profiter des débuts d’un King (enfin, d’un Hill) à la hauteur du talent de son père, ce qui n’est pas peu dire.

L’ascendance de l’auteur n’a pas non plus laissé Nathanaël indifférent sur Frenetic’arts :

Inutile de préciser que tout cela fait souvent penser à un mariage torride entre Clive Barker et Neil Gaiman, notamment grâce à une capacité à inventer magistralement un univers entier devant les yeux du lecteur. Amusantes références pour un romancier (Le Costume du mort, Fantômes histoires troubles) qui signe là son tout premiers comics, mais dont la généalogie révèle un paternel imposant : ni plus ni moins que Stephen King. Et force est de constater que comme son « papounet », Joe Hill se montre particulièrement doué pour tisser les fils du destin tragique de cette petite famille poursuivie par un serial killer et menacée par une étrange créature issue du passé. Les dialogues sonnent toujours justes, les personnages sont particulièrement fouillés, entre trauma, culpabilité et résilience, et permettent par la même de crédibiliser toutes les outrances.  Prenant de bout en bout, surprenant dans son mélange de rêverie enfantine et  de thriller glauque, ce premier album réunissant les six premiers fascicules édités aux USA par IDW et travaillant comme une introduction éreintante, transforme tous les curieux en fans immédiats. Décidément Milady a vraiment le don pour nous dénicher de grandes séries.

Une courte chronique de Queenie, mais qui va droit à l’essentiel sur Sens Critique :

Une bd à l’atmosphère excellente. Un vrai conte macabre qui se construit petit à petit sous nos yeux. Des éléments qui s’imbriquent, se démêlent, on sent que ça va mal finir, on sait déjà les horreurs, mais on cherche le comment du pourquoi. Un premier tome qui tient le coup en haleine de suspens. Envie d’en savoir plus. Des pages qui se tournent vite.

Bigor, sur Absolute Zone, apprécie grandement le fantastique très bien dosé :

Vous l’aurez compris, l’histoire n’est pas très joyeuse, et ne va pas le devenir avec le temps. Le scénariste Joe Hill, fils du non moins célèbre Stephen King, écrit une histoire mêlant habillement drame humain et codes du récit fantastique et horrifique, créant ainsi une ambiance glauque, à la limite du malsain. Partant donc d’un drame tout ce qu’il y a de plus normal (dans le sens où il n’y aucun éléments fantastique qui rentre en jeu dès le début), l’histoire va petit à petit virer dans le fantastique, justement grâce au jeune Bode, pour au final devenir un mixe parfait des deux, violent et dérangeant. Et c’est cette montée crescendo de l’ambiance et du rythme, parfaitement maitrisée par l’auteur de 20th Century Ghosts, récompensé mainte et mainte fois, qui fait la force de ce comic book.

Sur le Mainstream Club, le verdict de Mr Wolf rappelle la venue d’une adaptation TV :

Il faut bien le dire, cette première mini-série de Locke & Key donne horriblement envie de lire les suivantes, tant le fond et la forme (malgré ses répétitions) brillent par leur originalité et parviennent à créer un comic comme on en lit peu, à mi-chemin entre fantastique et horreur. Et quand on sait qu’une adaptation télé est en préparation avec les papas de Fringe aux commandes, on ne peut que se réjouir !

Enfin, sur Space Geek, Kazerlelutin va dans le même sens que tous ces avis enthousiastes :

Joe Hill sait raconter des histoires. Hormis les dessins superbes de Gabriel Rodriguez, la force de Locke & Key est une histoire bâtit sur des personnages fort, ainsi qu’un univers flirtant avec le surnaturel. Une violence crue entouré d’émotions forte, une enigme conduisant les victimes de brutalité sans nom à prendre leurs destins en mains.

Et voilà pour aujourd’hui. Mais si vous voulez d’autres avis élogieux, rappelez-vous cette première revue de web, qui contenait également une preview de plusieurs pages de Bienvenue à Lovecraft !

3 Commentaires

  1. Oui oui, cette série commence très bien. Bravo.
    Vous prévoyez de publier la suite quand ?

  2. C’est pour juin, normalement. 🙂

  3. Je suis fan !!!
    Juin, ça fait long à attendre.

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