C’est aujourd’hui que sort en librairie et en numérique La Marque, premier volume de la trilogie Kushiel. C’est un véritable événement en soi car cette histoire est l’une de celles qui traduit la richesse de notre genre préféré. On se permet donc d’entrer dans les détails…
Jacqueline Carey présente le cycle de Kushiel comme « un roman historique contant une histoire qui n’a jamais eu lieu ». Si vous jetez un coup d’œil sur la carte du monde qu’elle a créée, vous constaterez que Terre d’Ange est un reflet de notre pays, à l’époque de la Renaissance. Cette précision vous est donnée non pas par pur chauvinisme, mais pour vous décrire au mieux le riche décor de cette saga.
C’est dans ce monde de poètes vénéneux, de courtisans assassins, de royaumes assiégés et de seigneurs de guerre barbares que se tient cette France de légende. Une nation qui s’est construite sur un seul et unique commandement : « Aime comme tu l’entends. »
Cette liberté fermement ancrée dans la culture d’Angeline explique la popularité des servantes de Naamah (autrement dit, des prostituées de luxe), et de Phèdre tout particulièrement. Son don, qui est aussi une malédiction, fait d’elle l’égérie de bon nombre de nobles de la Cour, désireux d’assouvir leurs pulsions sadomasochistes. Témoin des intrigues de la cour le jour et des secrets révélés sur l’oreiller à la nuit tombée, notre héroïne va devenir malgré elle la pièce maîtresse d’une partie d’échecs dont l’enjeu pourrait être l’invasion de Terre d’Ange. Une partie qui lui fera perdre beaucoup, mais qu’elle disputera avec l’aide d’un protecteur. Si le fier et valeureux Joscelin n’a que mépris pour sa condition, il a juré de la servir et de la protéger. Ensemble, ils parcourront des milliers de kilomètres et risqueront mille dangers pour sauver les leurs.
Parlons peu, mais parlons bien. Kushiel est l’un de nos cycles préférés. Dans son genre, c’est une série incontournable, au même titre que celles de Scott Lynch, Patrick Rothfuss ou Mark Lawrence, si vous êtes affamés de Fantasy. À sa parution en 2008, cette œuvre fut le coup de cœur de notre équipe, mais les lecteurs eux aussi ont plébiscité Phèdre, puisqu’ils ont élu La Marque meilleur roman de l’année chez Bragelonne.
Que cette réédition poche chez Milady vous serve de cours de rattrapage. Vous trouverez dans ce récit formé par La Marque, L’Élue et L’Avatar (qui paraîtront plus tard dans l’année) l’un des plus beaux textes qu’on ait publiés et une héroïne que vous n’oublierez jamais.
Le roman sort aujourd’hui, aussi bien en librairie que sur les plates-formes de téléchargement.
janvier 23, 2014 à 5:29
Cela donne envie, dis donc ! 🙂
Cependant, une chose m’échappe : si Kushiel est l’une de vos séries préférées, également acclamée par vos lecteurs ; bref, une trilogie à très grand succès, eh bien, pourquoi n’avoir toujours pas publié la troisième trilogie de l’auteur ?
janvier 24, 2014 à 4:35
Oui tiens, à quoi est du l’absence de la trilogie Naamah dans votre catalogue?
Qu’est ce qui freine?
janvier 24, 2014 à 4:50
Un cycle exceptionnellement brillant, alliant sens du récit et intrigue subtile. Tout concourt vraiment à faire de cette trilogie un moment rare : rebondissements multiples, mais cohérents, originalité des personnages, sensualité sans tabous (mais sans lourdeurs !). Sur un canevas solide se greffent des thèmes divers, parfois peu communs en fantasy…
C’est à la lecture du seul premier volume de la première trilogie Kushiell que Jacqueline Carey a été invitée aux Imaginales, à Épinal, en 2010. Son talent était si éclatant !
Précipitez-vous : comme moi, vous en sortirez la tête remplie d’une histoire avec qui on prend congé à regrets, en sachant heureusement qu’on la relira dans quelques années !
janvier 28, 2014 à 9:31
J’ai toujours été attiré par Kushiel donc je tenterai de saisir cette chance de rattrapage. ^^ Merci Milady. ^^
janvier 29, 2014 à 12:10
Une des meilleures trilogie que j’ai eu l’occasion de lire ! En attendant que la trilogie Imriel sorte aussi en poche !