Déjà bien présent dans les catalogues de Bragelonne (Odyssées, L’Odyssée du Temps) et de Milady (La Trilogie de l’Espace, Les Chants de la Terre lointaine, Les Enfants d’Icare), le grand maître de la SF qu’est Arthur C. Clarke va frapper deux autres fois en ce début d’année, par l’intermédiaire de Milady.
Nous avons publié le 22 janvier dernier Les Gouffres de la lune. La première publication française de ce roman date de 1962, au Fleuve Noir, qui l’avait à l’époque coupé en deux. Presque quarante ans après sa disparition des librairies, nous allons vous proposer une nouvelle édition de cette histoire de sauvetage.
L’histoire de ce roman se déroule au dans un proche avenir, alors que notre satellite a été colonisé. Les touristes les plus aisés peuvent se payer le luxe d’une croisière et y visiter notamment la mer de la Soif. Pour cela, ils prennent place à bord du vaisseau Séléné, spécialement conçu pour glisser à la surface de la poussière – aux propriétés étonnantes – qui recouvre cette « mer ». Mais cette fois-ci, un tremblement du sol entraîne l’engloutissement du Séléné, désormais incapable d’émerger à la surface ou de transmettre la moindre information sur sa position. Tandis que les voyageurs se trouvent emprisonnés dans ce qui pourrait bien devenir leur tombeau, à l’extérieur les secours s’organisent…
Le 21 février, nous devrons retourner sur notre bonne vieille Terre, planète impériale. Mais cette histoire-là se déroule deux siècles plus tard…
Depuis trois générations, les Makenzie règnent sur Titan, la lune principale de Saturne. Trois générations hors du commun, puisque Colin et Duncan, respectivement le fils et le petit-fils de Malcolm, sont nés par clonage. Malcolm, quant à lui, a fait fortune en ayant l’idée géniale de prélever sur Titan l’hydrogène dont l’humanité avait cruellement besoin pour ses voyages spatiaux.
En cette année 2276, sur Terre, les États-Unis vont fêter leur cinquième centenaire : l’occasion pour le jeune Duncan de faire enfin connaissance avec la planète de ses origines. Au cours de son voyage, il découvrira un mystère qui risque de bouleverser son monde, et tous les autres…
Ce livre-ci a été publié à la fin des années 1970 en France et, comme l’ensemble de l’œuvre de Clarke, il reste très moderne. À l’instar d’un certain Isaac, le grand Arthur a anticipé bien des choses de notre temps…
Un dernier mot pour signifier que c’est Pascal Casolari qui illustre ces deux romans. Il livre ici des travaux remarquables, vous ne trouvez pas ?
février 4, 2014 à 6:17
Très belles illustrations!
Et moi qui cherchais mes premiers romans de Clarke à acheter pour mieux connaitre ce grand nom de la SF, je viens de les trouver.
février 5, 2014 à 9:30
Oui, de très belles illustrations, qui donnent envie. Dommage que ce ne sont que des rééditions et que je conserverai bien précieusement le premier en Fleuve noir anticipation et le second en J’ai lu SF.
février 7, 2014 à 9:34
bonjour
déjà dans la bible on en parlait : lorsqu’on te donne une clarke tends l’autre joue !
d’où le titre de cet article : « Double-dose de Clarke ! »
… désolé… j’ai pas pu résister.
février 8, 2014 à 5:53
XD J’aime bien ton humour Alan!
Très belles illustrations! Qui donne encore plus envie de lire ces livres qui ont l’air passionnant!
février 17, 2014 à 7:12
Je suis heureux de la réédition du Gouffre de la lune que je n’avais pas.
En ce qui concerne Terre planète impériale, lorsque j’ai commencé à lire de la SF, j’ai acheté celui ci et Ose de Farmer en J’ai Lu.
Si le 2e a été lu immédiatement, le Clark lui trône dans ma bibliothèque depuis…35 ans et je ne l’ai toujours pas lu…….