Dans le triptyque composé de Poison, Charme et Beauté, elle revisitait les contes de notre enfance de manière à leur insuffler une part d’angoisse et d’érotisme. Puis elle s’est approprié le folklore entourant l’éventreur pour le confronter à un monstre plus terrible encore dans Whitechapel.
Cette fois, Sarah Pinborough nous revient encore avec quelque chose de très différent. Nous savions qu’elle pouvait nous faire trembler de frayeur. Nous savons maintenant qu’elle peut nous bouleverser.
« Bouleversant et totalement captivant. Je ne pouvais pas le lâcher. »
STEPHEN KING
Il suffit d’un simple test sanguin pour que la vie de Toby bascule. Enlevé à sa famille, il vit désormais dans une bâtisse, au beau milieu d’une île déserte. Il y mène une existence hors du temps, loin du monde moderne, où lui et d’autres enfants, les Déficients, sont sous la surveillance constante de « Matrone » et de son équipe d’infirmières.
Celles-ci guettent la moindre manifestation de la maladie fatale chez leurs pupilles. Le moindre changement. Tout signe indiquant qu’il est temps de les monter, nuitamment, au sanatorium, là d’où personne ne revient.
Loin des siens et hanté par les souvenirs du passé, Toby passe ses jours à lutter contre la peur. Mais l’arrivée d’une nouvelle contaminée fait voler en éclat sa fragile paix intérieure, et tout va alors changer pour lui. Brusquement, il découvre l’amour, et une raison de vivre.
Tout le monde meurt un jour, n’est-ce pas ? Ce qui compte, c’est la façon dont on vit.
Il ne faut pas qu’on vous en dise davantage. Le Sanatorium est certainement le meilleur livre de Sarah Pinborough. Il fait partie de ces ouvrages qui continuent de vous hanter émotionnellement, longtemps après avoir terminé votre lecture, à la manière de Nos étoiles contraires.
C’est aussi devenu un coup de cœur instantané, raison pour laquelle on cherche à en faire un bel objet.
La Maison des Morts est disponible en librairie et en numérique.
